Bonjour à tous,
Mardi de Pâques
Octave de Pâques
Voilà presque 1 mois que nous cheminons ensemble!
et puis hier soir , la nouvelle est tombée 1 mois de plus de confinement ...
On ne peut pas dire que l'on ne s’était pas préparé…les nouvelles n'étaient pas rassurantes , ce virus est violent et tueur.
Nous recevons beaucoup d'appels de parents qui devaient baptiser leur enfant en mai, en juin , en juillet
des futurs mariés qui doivent tout annuler ...les futurs mariés de l'été se posent aussi beaucoup de questions...
la priorité pour aujourd'hui reste la santé de chacun
Mais qu’il est difficile de se projeter !
Qu’il est difficile d’entendre toutes les hypothèses sur le risque de deuxième vague,
la date de la reprise de l’école, le degré de gravité de la crise économique ou
la durée de la crise sanitaire qui maintiennent l’esprit dans une inquiétude permanente
Nous vivons tous cette tragédie
Mais en tant que chrétiens
avec le Christ nous le vivons différemment.
Une chose est sûre : Dieu habite le présent.
Ses grâces sont pour notre inquiétude d’aujourd’hui.
Il donne sa force pour vivre de ce matin jusqu’à ce soir.
Il nous assure de sa présence dans nos difficultés du jour.
C'est de cela que nous devons témoigner!
Quand nous traversons une épreuve quelle qu'elle soit , nous savons que trop bien ce que veut dire vivre au jour le jour ...
Ne crains pas , crois seulement !
J'aime beaucoup sainte Thérèse de Lisieux qui nous dit:
« Ô mon Dieu, pour T’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui » :
(Prière intégrale en pièce jointe )
Je vous souhaite un bel aujourd'hui avec la grâce de Dieu !
--
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,11-18.
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds, à l'endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as déposé, et moi, j'irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S'étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c'est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples :
« J'ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu'il lui avait dit.
Méditation de l'évangile du mardi de Pâques
En ces jours de la Résurrection, méditons quelques instants sur la rencontre de jésus et Marie-Madeleine au matin de Pâques
Cette femme désemparée, engloutie dans la faiblesse de son péché,
et à qui Jésus a permis d'exister, ne nous ouvre-t-elle pas le chemin de la merveilleuse amitié qui l'a transformée ?
Marie-Madeleine, après la mort de Jésus, reste désemparée. Avec Lui elle a tout perdu. Elle se tient près du tombeau et elle pleure.
« Or, Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, pleurant »
On ne pleure que ceux que l'on aime profondément, pour pleurer quelqu'un il faut que sa disparition nous bouleverse.
Jésus justement fut ainsi pleuré, car sa mort a bouleversé tous ses amis.
Depuis cette rencontre chez Simon, Marie-Madeleine ne pense qu'à ce Seigneur qui lui a pardonné, sans l'humilier, pour l'entraîner sur les chemins mêmes de l'amour, dans une nouvelle direction :
« Ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont pardonnés, parce qu'elle a aimé beaucoup »,
avait osé dire Jésus devant elle aux invités du banquet. Leurs sourires narquois s'étaient figés
Et à elle-même n'avait-Il pas ajouté : « Tes péchés sont pardonnés, ta foi t'a sauvée. Va en paix. »
Voilà pourquoi, elle pleure et pourquoi, à la question des anges :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? » sa réponse la montre tournée vers Lui, car, avec sa mort, son univers s'effondre :
« Parce que l'on a pris mon Seigneur et que je ne sais pas où on l'a mis »
Les larmes et le chagrin l'aveuglent, et lorsque Jésus lui pose la même question, alors qu'elle le voit, là, devant elle,
elle le prend pour le jardinier et sa réponse se fait agressive :
« Seigneur, si tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et j'irai le prendre. »
La hardiesse de cette femme nous surprend et nous donne la mesure de l'amour qui dévorait son cœur.
Mais un mot, un seul mot,son nom, prononcé avec tendresse, lui révèle, au timbre de la voix, la présence de l'Ami
et la jette aux pieds de Jésus : « Mariam ! Rabbouni !… »
Déjà elle s'élance vers Lui. Jésus l'arrête :
« Ne me touche pas car Je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va vers mes frères,
et dis-leur :
Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. »
Et son amitié se fait aussitôt enthousiaste :
« Marie de Magdala vient annoncer aux disciples :
J'ai vu le Seigneur »
Le Seigneur nous donne le même enthousiasme,
pour parler de cette amitié qui devrait transformer en « ALLELUIA » la morosité de nos vies ;
(Père Gabriel source Hosana)
Prions
Seigneur, crucifié et ressuscité, apprends-nous à affronter les luttes de la vie quotidienne,
afin que nous vivions dans une plus grande plénitude.
Tu as humblement et patiemment accueilli les échecs de la vie humaine, comme les souffrances de ta crucifixion.
Alors les peines et les luttes que nous apporte chaque journée,
aide-nous à les vivre comme des occasions de grandir et de mieux te ressembler.
Rends-nous capables de les affronter patiemment et bravement, pleins de confiance dans ton soutien.
Fais-nous comprendre que nous n'arrivons à la plénitude de la vie qu'en mourant
sans cesse à nous-mêmes et à nos désirs égoïstes.
Car c'est seulement en mourant avec toi que nous pourrons ressusciter avec toi.
Que rien, désormais, ne nous fasse souffrir ou pleurer au point d'en oublier la joie de ta résurrection !
Tu es le soleil éclaté de l'Amour du Père, Tu es l'Espérance du bonheur éternisé, Tu es le feu de l'amour embrasé.
Que la joie de Jésus soit force en nous et qu'elle soit, entre nous, lien de paix, d'unité et d'amour.
Amen.
Mère Térésa de Calcutta (1910-1997) déclarée Sainte le 4 septembre 2016 par le Pape François, qui aimait se présenter ainsi :
« Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique.
Pour ce qui est de mon appel, j'appartiens au monde.
Pour ce qui est de mon cœur, j'appartiens entièrement au Cœur de Jésus »
Bien fraternellement
Christine
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