Bonjour à tous,
50ème jour eh oui 50ème jour !de notre Monastère invisible
Un jour une Prière avec Marie
O, MERE CONSOLATRICE
(Jean-Paul II)
Toi qui connaît nos douleurs et nos peines,
Toi qui a souffert de Bethléem au calvaire,
Console tous ceux qui souffrent dans leurs corps et dans leur âme.
Tous ceux qui sont dans la dispersion et le découragement,
Tous ceux qui ressentent un ardent besoin d’aimer et de donner.
O Mère consolatrice, console nous tous,
Aide-nous à comprendre que le secret du bonheur
Est dans la fidélité et la bonté de ton fils Jésus.
Nous te rendons gloire et nous t’offrons des actions de grâces
Maintenant et toujours.
En ce mois de Marie ,réalisez un mini oratoire marial !
pour soi ou à offrir
Pour cela il vous faut:
Une boite d'allumette vide , une image de Marie , une médaille, une prière, un dizainier ...
Place à votre créativité et à votre prière!
Envoyez nous des photos de vos réalisations!
et aussi des photos pour ce mois de mai de votre "coin prière à Marie"
ainsi chaque jour , une photo d'un paroissien illustrera notre rubrique un jour une Prière avec Marie
Tout est grâce!
Avez vous déja entendu cette phrase?
Pas facile à entendre quand nous traversons des périodes difficiles ou douloureuses
Plus facile à dire qu'à vivre !
Surtout en cette période de confinement où nous sommes privés de sacrements...
Privés de sacrement… mais non de la grâce du Seigneur
Dans le Journal d’un curé de campagne de Georges Bernanos , la fin s’achève par l’évocation bouleversante
et pacifiante de la mort du curé d’Ambricourt, le héros du roman :
« Il a prononcé alors distinctement, bien qu’avec une extrême lenteur, ces mots que je suis sûr de rapporter très exactement :
“Qu’est-ce que cela peut faire ? Tout est grâce.”
Je crois qu’il est mort presque aussitôt. »
Bernanos en réalité ne faisait que citer sainte Thérèse de Lisieux.
Dans ses Derniers entretiens, ses confidences de malade en fin de vie, bouleversantes d’humanité et de foi,
sainte Thérèse rapporte qu’un jour il ne lui est pas possible de communier car elle ne parvient plus à déglutir.
Elle ajoute, pour exprimer la communion de surcroît avec l’offrande du Christ que lui procure ce jeûne eucharistique obligé :
« Tout est grâce. »
Bernanos, avec la profondeur et la justesse de sa foi, ne s’y est pas trompé car c’est aussi dans un contexte sacramentel
qu’il reprend cette formule.
Sainte Thérèse et Bernanos, avec la lucidité singulière des mystiques et des romanciers, nous donnent des armes spirituelles pour vivre dans l’espérance les privations liturgiques du confinement.
Ce jeûne eucharistique, mais aussi pénitentiel et baptismal, obligé et douloureux,
nous prive de la célébration des sacrements mais pas de leur grâce, du don spirituel qu’ils procurent.
Ouvrir son coeur
Beaucoup en ce temps redécouvrent la « communion spirituelle », la « contrition parfaite », le « baptême de désir »,
ces expériences sacramentelles authentiques à distance des sacrements célébrés mais avec le désir d’y participer pleinement.
Ces redécouvertes ne relativisent pas les sacrements eux-mêmes mais disposent en réalité à en accueillir
les fruits avec davantage de profondeur le jour où il sera à nouveau possible de nous rassembler.
Une occasion de conversion
C’est aujourd’hui le Covid-19 qui nous empêche de remplir nos églises pour y célébrer l’eucharistie.
Mais peut-être nos cœurs, avant même le confinement, étaient-ils trop souvent fermés au don de la grâce?
Approfondissement du désir
Le lendemain du jour où sainte Thérèse n’a pas pu communier, elle parvient à nouveau à déglutir et
reçoit avec bonheur le corps du Christ, le soleil de sa vie.
Le « tout est grâce » de la veille n’était pas relativisation du sacrement mais approfondissement du désir.
Puisse le « tout est grâce » de notre désir aujourd’hui préparer pour les jours du déconfinement
des lendemains de profond renouveau de la foi et de la charité.
Chantons: Tout est grâce
J'ai trouvé l'ascenseur:
Replay de l'emission "secrets d'histoire "sur sainte Thérèse de Lisieux diffusée hier soir
Spécial confinement privé de communion!
Anne Virginie St germain en laye
« Depuis le début du confinement, il est vrai que nous prions chaque soir avec les enfants, alors qu’avant, c’était plus aléatoire.
Notre prière s’est d’ailleurs un peu modifiée, car en plus de nos intentions habituelles nous prions aussi pour les malades, les soignants, le monde et les catéchumènes qui se préparent au baptême et dont celui-ci a été repoussé par les événements…
Nous remercions également Dieu chacun notre tour pour une belle chose de la journée, ce qui permet de finir notre journée sur une note positive malgré les difficultés du confinement.
Chaque dimanche, nous suivons la messe en famille à la télévision
La Parole de Dieu a pris davantage sa place et notre famille est devenue communauté, voila pour les points positifs.
Cependant, il nous tarde de communier à nouveau !
Nous prions chaque dimanche pour toute les fois où nous avons communié sans véritable désir… Il nous tarde aussi de revoir nos prêtres !
Même si nous n’entretenons pas de relation individuelle avec eux, il y a une amitié spirituelle qui nous manque.
Enfin, il nous tarde de revoir nos amis en paroisse, de les retrouver pour prier…
Je réalise à présent toute la portée de ces mots dans la Bible, « nous sommes tous membres d’un seul corps »…
Il me tarde de retrouver mes frères dans la Foi !
Brieuc Paris
Habitué des messes, le dimanche comme en semaine, c’est la première fois que je vis un temps aussi long sans recevoir l’Eucharistie.
Comme beaucoup, j’ai découvert la messe à distance ; les premiers dimanches j’ai regardé Le Jour du Seigneur, puis ensuite la messe de ma paroisse parisienne, car il me semble que c’est une manière de soutenir les prêtres de ma paroisse, et les chants et l’homélie m’aident dans ma prière.
Le jeûne eucharistique n’est pas facile, mais l’absence met énormément en valeur ce qui manque !
Le confinement, et donc l’absence de messe, me permet de réaliser à quel point je suis attaché au corps du Christ.
L’acte de communion spirituelle que je lis chaque dimanche au moment de la communion me porte particulièrement :
« Que ce jeûne sacramentel me fasse comprendre que l’Eucharistie est un don surabondant de Ton amour et pas un dû en vue de mon confort spirituel. Que ce jeûne eucharistique soit une réparation pour toutes les fois où je t’ai reçu dans un cœur mal préparé, avec tiédeur, avec indifférence , sans amour et sans action de grâce. »La famille de Romuald enfant du kt de pithiviersDepuis le début de ce confinement, notre vie est rythmée entre travail scolaire, moments en famille et messe le week-end sur you tube.Nous profitons chaque jour des courriels du monastère invisible qui nous font voyager et dans lesquels nous apprenons beaucoup sur le chemin de la foi à travers tous les témoignages et reportages proposés.Nous souhaitons vous remercier en cette occasion de toute l'énergie engagée.Nous rendons grâce également pour nos prêtres qui animent nos messes avec ferveur.Dans l'attente de nouvelles rencontres, que nos prières vous rejoignent en ces temps particuliers.Et vous chers paroissiens Comment vivez vous ce confinement dans votre foi ?Et vous les jeunes ? les enfants?Qu'est ce qui vous manque le plus? Pourquoi?Quelles joies malgré tout? quelles découvertes?Envoyez nous vos témoignages !Retrouvez sur le blog ,le Monastère invisible , les actualités photos des paroissiens et des enfantsBien fraternellementEn union de prièresChristine
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