Découvrez cette lettre de saint Ignace d’une incroyable actualité
Écrite un an avant sa mort, cette lettre de saint Ignace de Loyola fêté ce 31 juillet étonne par la puissance qui s’en dégage encore. Près de cinq siècles plus tard, le lecteur d’aujourd’hui y trouve le résumé l’essentiel de ce qu’un homme de bonne volonté peut croire et espérer quand il se confie à Dieu.
Cette lettre de St Ignace de Loyola s’adresse à ceux qui veulent apprendre à rechercher en toute chose et à tout moment la lumière de la sagesse de Dieu. Afin qu’elle dissipe nos peurs et pour qu’elle guide nos actes en fructifiant en nous les dons du Christ.
« Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même.
Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. À condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu, — ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes — il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut.
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus-Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. »
(Saint Ignace de Loyola (1491-1556) – Lettre du 17/11/1555)
La vie de St Ignace
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Prions avec St Ignace
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Quand nos véhicules deviennent de veritables outils d'évangélisation!
« Jesus is my airbag ». Ce message apposé à la lunette arrière d’un minibus montre que l’on peut évangéliser en toute circonstance, y compris sur la route des vacances.
Un van orange et blanc coquet aux rideaux bien tirés, le soleil qui brille, la route des vacances et… Jésus. Sur la lunette arrière de ce minibus photographié à Noirmoutier (Vendée) le 28 juillet 2020, on lit l’inscription « Jesus is my airbag » (Jésus est mon airbag) à côté d’une silhouette représentant le Christ de profil entouré d’une auréole.Il ne s’agirait pas de l’interpréter comme la possibilité de conduire dangereusement avec l’assurance d’échapper à une mort certaine en tombant dans les bras de Jésus. Mais plutôt de considérer le Christ comme ce coussin de sécurité qui vient amortir les chocs de la vie, nous protéger et nous sauver. Comme quoi, la route des des vacances est un terrain propice à l’évangélisation !
En Saône-et-Loire, un Fiat Ducato qui porte bien son nom
Dans le diocèse d’Autun (Saône-et-Loire), une initiative singulière a vu le jour. Une caravane « missionnaire » va parcourir pendant un an les routes de la région pour aller à la rencontre de ses habitants.
À l’origine de cette initiative un constat géographique. La Saône-et-Loire est un département étendu qui s’il ne dispose pas de grandes villes abrite près de 600 communes. Beaucoup de routes maillent le territoire, dont certaines très fréquentées à l’instar de l’autoroute du Soleil (A6) et la route Centre-Europe Atlantique (RCEA). « La réalité de la route est une réalité quotidienne pour les gens.
. De quoi faire germer un projet missionnaire de taille qui répond à l’invitation du pape François à aller vers les périphéries. Ici, les périphéries, ce sont ces chemins ruraux qui mènent à des fermes d’élevage de poulets de Bresse, ces routes qui voient passer des chauffeurs polonais traversant l’Europe, ces sentiers qu’empruntent les tracteurs…
Témoigner d’un Dieu proche
La mission de ce Fiat Ducatho(lique) est simple : se rendre là où sont les gens de façon à témoigner d’un Dieu qui se fait proche et fraternel.
Dans l’esprit Laudato Si’, l’idée est également d’encourager les habitants à renouveler leur regard sur la maison commune et à réhabiliter leurs relations. Floqué pour la circonstance, il porte à l’arrière une carte du diocèse et sur les côtés les paroles du Christ :
« J’étais un étranger et vous m’avez accueilli », « J’avais soif et vous m’avez donné à boire, « J’avais faim et vous m’avez donné à manger » (Mt 25, 35-36).
L’intérieur du véhicule a été aménagé et comprend un coin prière ainsi qu’une petite table autour de laquelle il est possible d’échanger. Au total, quatre à cinq personnes peuvent s’y tenir, et un auvent peut même se déployer si le temps s’y prête, rendant l’espace d’accueil plus vaste.
Et c’est grâce à une douzaine de bénévoles prêts à s’installer au volant et à gagner les territoires les plus reculés que la caravane pourra accomplir sa mission. L’évêque a invité les paroisses et monastères de la région, mais aussi les Ehpad et les écoles, à réclamer le passage de la caravane.
Au programme, donc, de hauts lieux de spiritualité tels que Taizé, Cluny, Paray-le-Monial, mais aussi des villes marquées par l’industrie métallurgique comme Montceau-les-Mines et Le Creusot, et des bourgs ruraux du Morvan et des bord de Saône.
« La caravane attire, les gens viennent voir ce que c’est. C’est vraiment un terreau pour amorcer un vrai dialogue ».
Une Mercedes pour aller à confesse
Un prêtre polonais a transformé un fourgon automobile en confessionnal ambulant afin de permettre au maximum de personnes de recevoir la miséricorde de Dieu.
Ce lieu est d’abord destiné à ceux qui ont du mal à aller se confesser et ne sont pas à l’aise avec ce sacrement. Un moyen de leur permettre de façon spontanée de le (re)découvrir et d’ouvrir leurs cœurs à l’amour de Dieu.
« Les déchets on les jette, on ne les collectionne pas », peut-on lire en grosses lettres sur le côté gauche du véhicule.
Tandis qu’une bannière indique : « Ici, tu peux te confesser. N’oublie pas que Dieu t’aime et cherche par tous les moyens à ce que tu le saches ».
Le confessionnal à quatre roues est parti en tournée pour la première fois il y a cinq ans. Missionnaire dans l’âme, le père Rafał Jarosiewicz n’hésite pas à sortir dans la rue pour distribuer des tracts et échanger avec les uns et les autres, tout en respectant la liberté de chacun.
Il gare son confessionnal ambulant un peu partout : devant un bar, près d’un lieu de festival ou de concert, à côté d’une fac…
Cela rappelle plusieurs initiatives apparues en France ces derniers mois. À l’instar de Goconfess, une application lancée en 2017 qui permet de géolocaliser un confesseur près de soi. Quant au mouvement Anuncio, il propose un « lavomatic divin » sur les plages pendant l’été, à l’intérieur duquel des prêtres confessent ceux qui le souhaitent. Chacun sa technique.
Prenons un temps de prière pour nos amis cet été!
Seigneur, je Te rends grâcepour tous les amis qui m’entourent.Merci de les mettre sur ma route.Fais que ces amitiés grandissentdans la vérité et la transparence sous ton regard.Que les chemins de mes amis et le mienm’enrichissent et m’aidentà progresser dans ma vie de tous les jours.Apprends-moi à servir,à donner sans compter et à prendre du temps pour eux.Aide-moi à ne pas attendre de l’autrequ’il fasse ce que je dois faire pour lui.Garde-moi de toute jalousie.Apprends-moi à être miséricordieuxet juste avec les autres.Donne-moi de demeurer fidèle malgréles éloignements que la vie occasionne.Seigneur, je te rends grâcepour ces moments partagés, pour cette entraide.Merci, Seigneur, pour cette joieque Tu me procures à chaque rencontre.Aide-moi à savoir te mettre au cœurde mes amitiés familiales et à me tourner vers Toi.Donne-moi assez de simplicité et d’humilitépour demander à mes amis de prier pour moi,et moi de leur promettre de toujours prier pour eux.Amen
Prière extraite du livre « 100 prières en famille » de père Ludovic Lécuru, moine bénédictin, vicaire à Larchmont, près de New York,
après avoir été hôtelier à l’abbaye Saint-Wandrille, près de Rouen, puis vicaire à la paroisse de Sanary-sur-Mer (83).
Bon week end
Bien fraternellement
Christine
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