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Monastère 1visible septembre 2020

Bonjour à tous, 
Monastère 1visible septembre 2020

Aujourd'hui prions avec l'évangile de ce jour vendredi 25 septembre 
 Dimanche 27 sept prions tout particulièrement pour les migrants et les réfugiés,
  découvrons une rencontre très touchante d'un journaliste avec Michael Lonsdale 
retrouvez toutes les infos paroissiales en fin de ce mail 




ÉVANGILE DU JOUR

(Lc 9, 18-22)

En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart.
Comme ses disciples étaient là,
il les interrogea :
« Au dire des foules, qui suis-je ? »
Ils répondirent :
« Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ;
et pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Pierre prit la parole et dit :
« Le Christ, le Messie de Dieu. »
Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à personne,
et déclara :
« Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup,
qu'il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu'il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »

COMMENTAIRES de l'Évangile

Découvrir-Dieu

Dans l'évangile d'hier nous entendions déjà les rumeurs que les foules laissaient circuler sur Jean-Baptiste, rumeurs qui parviennent jusqu’aux oreilles d’Hérode et excitaient sa curiosité. Aujourd’hui les disciples rapportent ces rumeurs à Jésus et Pierre donne une réponse un peu plus profonde, sans être pourtant fondamentalement différente :

 il reconnaît en Jésus le Messie. Jésus pourtant ne semble pas satisfait et il impose le silence. 

Une manière de comprendre cette réaction surprenante de Jésus consiste à reconnaître que Jésus veut faire passer des paroles aux actes. 

Il ne suffit pas de dire à Jésus : « Seigneur, Seigneur », mais nous sommes invités à faire la volonté du Père.

 Jésus est le Messie, certes, mais il ne s'agit pas simplement d'un titre ou d'un nom, mais d’une mission que Jésus réalisera par le don de sa vie beaucoup plus que par ses paroles.

 Si, comme Pierre, je reconnais de mes lèvres que Jésus est le Messie, je suis invité à le suivre réellement par le don de ma vie avec lui.




Dimanche 27 septembre, 106ème journée mondiale du Migrant et du Réfugié

 https://www.youtube.com/watch?time_continue=11&v=4cXcIP6tS4s&feature=emb_logo

Une journée de prière et d'action …

Chaque année, le dernier dimanche de septembre, l'Église nous propose cette journée pour rappeler, à travers le monde, ses convictions et ses engagements afin que soient respectés et reconnus dans leurs droits et dignité les migrants, les réfugiés, les demandeurs d'asile, ainsi que tous les hommes, femmes et enfants de la migration… sans oublier tous ceux qui ont vécu et continuent de vivre des situations de précarité, d'abandon, d'exclusion et de rejet.

 Le thème choisi par le Pape pour 2020 est :

« Contraints de fuir, comme le Christ :  accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les déplacés internes »

Son message se concentre sur la pastorale des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays, drame que la crise mondiale causée par la pandémie du covid-19 a exacerbé, et dont le nombre s'élève aujourd'hui à plus de 41 millions dans le monde !

Comme le titre le met en évidence, la réflexion part de l'expérience de l'Enfant Jésus et de ses parents, à la fois déplacés et réfugiés, lors de la fuite en Egypte, et c'est cette expérience qui fournit une base christologique spécifique de l'accueil chrétien et de l’hospitalité.

En chacun de nos frères, en chacune de nos soeurs – car il ne s'agit pas de chiffres, mais de personnes – nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ, affamé, assoiffé, nu, malade, étranger et prisonnier qui nous interpelle (Mt 25, 31-46)

« Fais-moi connaître ta route » : ouvrons donc nos yeux et nos cœurs et, si nous Le reconnaissons, c'est nous qui le remercierons d’avoir pu le rencontrer, l'aimer et le servir …



Prions ensemble 

Contraints de fuir comme Jésus Christ

Père, tu as confié à saint Joseph ce que tu avais de plus précieux :
l'Enfant Jésus et sa mère, pour les protéger des dangers et des menaces
des mauvais.
Accorde-nous aussi de ressentir sa protection et son aide. Lui qui a
éprouvé la souffrance de ceux qui fuient à cause de la haine des
puissants, fais qu’il puisse réconforter et protéger tous ces frères et
sœurs qui, poussés par les guerres, la pauvreté et les nécessités, quittent
leur maison et leur terre pour se mettre en chemin et chercher refuge
vers des lieux plus sûrs.


Aide-les, par son intercession, à avoir la force d'aller de l'avant, le
réconfort dans la tristesse, le courage dans l'épreuve.


Donne à ceux qui les accueillent un peu de la tendresse de ce père juste
et sage, qui a aimé Jésus comme un véritable fils et qui a soutenu Marie
tout au long du chemin.


Lui, qui gagnait son pain par le travail de ses mains, puisse-t-il pourvoir
aux besoins de ceux à qui la vie a tout pris, et leur donner la dignité d'un
travail et la sérénité d'une maison.


Nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils, que saint Joseph sauva
en fuyant en Égypte, et par l'intercession de la Vierge Marie, qu'il aima
en épouse fidèle, selon ta volonté.

Le comédien Michael Lonsdale est décédé ce lundi 21 septembre 2020 à son domicile parisien à l’âge de 89 ans. Luc Ardian, journaliste, l’avait rencontré en 2003. Un échange lumineux.

« Entrez », invite-t-il de cette voix tranquille, un brin nasillarde, qui n'appartient qu'à lui. Son appartement, ce matin-là, est un labyrinthe ténébreux. Lunettes d'écaille sur le nez retroussé, barbe plus sel que poivre, cheveux rejetés en arrière, Michael Lonsdale, 73 ans, slalome à petits pas entre des colonnes de livres et de manuscrits posés à terre. 

Sur une tablette, près d’une palette, des tubes de gouache autour d'une statuette de Notre-Dame de Lourdes. Dans la pénombre, des chaises au velours passé servent de chevalet à des toiles – ses toiles, qu’il baptise « mes paradis » – où s'épanouissent des fleurs naïves et colorées. On croit y voir assis les hôtes de sa vie, son oncle Marcel Arland, son amie Marguerite Duras ou son maître Samuel Beckett, Tania Balachova, son professeur d'art dramatique, ou le Père Régamey, ce dominicain artiste qui fut son père spirituel.

Quel est, pour vous, le comble de la misère ?
Michael Lonsdale : Ne pas rencontrer Dieu. Ma Foi a connu plusieurs rebondissements. Je fus baptisé à l'âge de 22 ans ; j'étais croyant, mais la prière manquait à ma vie. Jusqu'aux jours de l’épreuve – des années 1984 à 87 – où je vécus une succession de deuils très douloureux. Je sombrai dans un désespoir profond. Du fond de mon abîme, j'ai crié vers le Seigneur : «Sauve-moi, je n'en peux plus !» Il m’a répondu aussitôt. Le lendemain, mon parrain montait à Paris et me tirait à l’église Saint-François-Xavier, toute proche. S’y tenait une assemblée de prière de la Communauté de l'Emmanuel. Ce fut une onction bienfaisante. Par la prière de ces frères et sœurs, la joie de la Foi me fut donnée. Je suis remonté à la surface comme un bouchon libéré de la vase. Depuis, ma vie est une Pentecôte, avec ses hauts et ses bas bien sûr.

Pour quelles fautes avez-vous le plus d'indulgence ?

Celles du plus grand criminel. C’est osé de répondre cela, et je ne le ferais sans doute pas si l'un de mes proches avait été assassiné par cet homme. Mais je reste convaincu que le mal commis vient davantage de nos blessures que d'une intention délibérée. En tout cas, on ne peut réduire un homme à ses actes.

Le personnage historique que vous admirez le plus ?

Gandhi. Il a désarmé une armée sans arme, il a chassé les Anglais sans faire la guerre. Mais pourquoi donc les grands faiseurs de paix sont-ils assassinés : Gandhi, Sadate, Rabin, Martin Luther King… ?

votre idéal de bonheur terrestre ?

Rencontrer le Christ.

Votre saint préféré ?
François d’Assise. On dit qu'il y a eu seulement deux chrétiens depuis le Christ : le Christ… et François d’Assise. Je le crois. François est sans doute l'un de ceux qui ont le plus suivi le Christ dans son abaissement, son dépouillement, son anéantissement. Les fondateurs en bavent souvent, vous ne trouvez pas ? A François d’Assise, Dieu demande de reconstruire son Église, et Il lui enlève tout, comme s'Il voulait lui signifier : « Ma grâce te suffit » ! François d'Assise a connu une sacrée déprime. Il a fallu que l'un de ses frères aille chercher sainte Claire d'urgence pour l'en tirer. Alors surgit le Cantique du Soleil ! C'est la puissance de la louange. Bien souvent, on ne comprend la volonté de Dieu qu'après coup. Je n'ai jamais rencontré autant de difficultés que lorsque j'ai voulu monter Les Fioretti de saint François, Vous m'appellerez Thérèse – un spectacle sur sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus -, et Récit d'un pèlerin russe. J'ai expérimenté là ce qu'on appelle le combat spirituel.

Votre sainte préférée ?
Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Ma mère a fui la religion catholique à cause de prêtres qui l'ont vouée à la damnation et à l’enfer. C'est pourquoi je me sens aussi proche de Thérèse : cette petite religieuse, morte à 24 ans, a renversé le jansénisme, le moralisme, et a remis l’Amour à sa place, c'est-à-dire la première ! Et dire que l'Histoire d'une âme est rédigée sans rature, alors que Thérèse ne s’est jamais relue…

Votre musicien favori ?

Mozart. Un avant-goût du Ciel.

Votre peintre préféré ?
Rembrandt. Le seul qui a peint Dieu de façon acceptable, et qui a saisi l'essentiel de l’Évangile. Il est allé aussi profond que ce que la peinture peut exprimer de la lumière – pas seulement la lumière terrestre, mais la Lumière divine. Regardez Les Pèlerins d’Emmaüs !

Votre tableau préféré ?
« Le Retour de l'Enfant prodigue », de Rembrandt. À mes yeux, le plus beau tableau qui soit au monde. Voyez cette main masculine et cette main féminine posées sur les épaules de l'homme agenouillé : elles signifient que Dieu est un père avec des « entrailles de mère ».

Votre rêve de bonheur ?

Le Paradis. D’ailleurs, c’est mon motif préféré : je peins des édens colorés, des jardins secrets, où il fait bon vivre dans l'harmonie des tons.

Que possédez-vous de plus cher ?
L'Amour du Christ.

votre passage d'Évangile préféré ?

Le lavement des pieds. Ce Dieu qui s'abaisse pour servir son humanité me fascine. Je suis très « zundelien » : le Christ Roi, son règne et son trône, me parlent beaucoup moins que le Serviteur souffrant. Un autre passage m’interroge : les pèlerins d’Emmaüs. Pourquoi est-il dit que Jésus « fit semblant de les quitter » ? Était-ce un jeu pédagogique ? Vous ne trouvez pas qu’un Dieu qui joue à faire semblant, c'est fascinant pour un acteur ?

Votre prière préférée ?
Celle de l’enfant : Jésus, Jésus, Jésus. Celle aussi que j’invente dans ce tête-à-tête, ce cœur-à-cœur – parfois très délirant ! -, cet échange où il faut parler, se taire, écouter… Oui, se taire. J’aspire de plus en plus au silence. Ceci dit, je me sens très à l'aise dans la prière communautaire.

Votre maxime, ou citation, préférée ?
« Dieu est amour » (saint Jean). Banal, n'est-ce pas, mais c’est la phrase capitale, le cœur de la Révélation, le cœur de ma vie, le cœur du monde.

Le livre que vous emporteriez sur une île déserte ?

Le Cantique des cantiques.

La réforme que vous admirez le plus ?

Vatican II.

Si vous pouviez faire un miracle… ?
Je guérirais quelqu’un.

Qu'avez-vous réussi le mieux dans votre vie ?
Ne pas me prendre trop au sérieux.

Quel est votre regret ?
N’avoir pas rencontré Marthe Robin. Ma marraine m’y a invité plusieurs fois, je n'ai jamais voulu, pas osé. Je me console en songeant que le temps n'était pas venu.

S'il vous restait une heure à vivre ?
Je chantais à tue-tête en glorifiant Dieu.

Comment aimeriez-vous mourir ?
En paix.

Quel est l'état présent de votre esprit ?
En approfondissement.

Que direz-vous à Dieu quand Il vous accueillera ?
« Tu es vraiment trop bon ! »

Votre devise ?
« Aime et fais ce que tu veux » (saint Augustin).

Votre espérance ?
La Lumière.

Le mot de la fin que vous préférez ?
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie » (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus).

Et le vôtre ?
« Merci et pardon. » Trois fois chacun.




Et moi que répondrais je si ces questions m'étaient posées?

Nous vous invitons à un temps d'intériorité en silence , en prière pour répondre à votre tour 
Et si vous preniez aussi ce temps d'échanges avec un ami ?




Les amis de la paroisse
Cette année en raison du covid, la kermesse des amis de la paroisse a dû être reporté...
En cette rentrée incertaine toujours liée au virus , les amis de la paroisse propose une 

Vente de confitures, de produits monastiques et autres stands 
 vendredi 2 Octobre de 15 h à 19 h
 et

 le samedi 3 Octobre de 9 h 30 à 18 h.



 Samedi 26 septembre : 
Puiseaux et Boiscommun  18h30 

 Dimanche 27 septembre  : 
Sermaises 9h 
Pithiviers et Malesherbes 11 h




Venez découvrir une soirée pour vivre l'Essentiel 
Vendredi 2 octobre 
20h15/21h45 à l'église de Pithiviers 
Prière, partage, Adoration 




L'1visible Beauce Gâtinais, le N°07 de septembre est arrivé ! il est en cours de distribution 
Distribué dans 29000 boîtes à lettres,le journal est un merveilleux outil d'évangélisation !
cliquez sur le lien ci dessous pour le consulter en ligne ou le diffuser à vos amis et famille!




Un outil pour travailler à la vigne du Seigneur!

 Venez découvrir les petites fraternités missionnaires à l'église de Pithiviers 
Mardi 29 septembre 20h/22h

Mardis 6 et 13 Octobre  

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