Nous sommes déjà plus de 1 000 pèlerins à cheminer quotidiennement avec le pélé de l'espérance !
A partir du lundi 23 novembre, le pèlerinage virtuel s'ouvre à ceux qui n'ont pas d'accès à Internet avec 2 propositions :
- une version papier hebdomadaire (format A4 recto-verso) à télécharger et à déposer dans nos églises ou dans la boîte aux lettres d'un voisin !Téléchargez la version papier
- un cheminement quotidien sur les ondes de RCF Loiret du lundi au vendredi à 12h00 ou en podcast !Retrouvez-nous ICI
N'hésitez pas à en parler autour de vous !
ÉVANGILE
(Mt 25, 31-46)
– Acclamons la Parole de Dieu.
Fête du Christ Roi Mt 25, 31-46
Fils de Roi fait pour régner dans l’Amour
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé depuis la fondation du monde ». Depuis le commencement du monde, l’humanité est faite pour partager le règne d’amour de Dieu, son Royaume. C’est une bénédiction offerte à tous.
Chaque acte d’amour est une rencontre du Christ
Nous nous ouvrons à cette bénédiction à chaque fois que nous laissons l’Esprit d’amour, de partage, de compassion régner en nous et nous ouvrir aux autres autour de nous. A chaque fois que nous agissons en faveur des plus pauvres autour de nous, nous expérimentons une rencontre du Christ, sans pourtant en avoir une pleine conscience. D’où l’étonnement dans la parabole : « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? »…
chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont les miens, c'est à moi que vous l’avez fait, nous dit Jésus.
Le christianisme anonyme`
Combien dans l’humanité ont conscience que chaque acte posé en solidarité avec les pauvres et les souffrants est un moment de rencontre du Christ ? Et pourtant Jésus nous dit que c’est là que cela se passe.
Comme le dit St Jean de la Croix : « au soir de la vie nous serons jugés sur l’Amour ».
Ceci est porteur d’une immense espérance et nous permet de comprendre l’universalité du Salut.
En effet, comment comprendre que tous les hommes peuvent être sauvés alors qu’il n’y a pas de salut en dehors du Christ
(« nul ne va au Père sans passer par Moi » Jn 14, 6) et que tout homme n’a pas reçu l’annonce de la joie de l’Evangile et par conséquent ne connaît pas le Christ ?
Et bien cette parabole nous éclaire comme l’a bien montré le grand théologien jésuite catholique Karl Rahner (1904 1984) dans ce concept du christianisme anonyme. Ce théologien allemand défend ce qui sera affirmé par la suite dans le concile Vatican :
« A tout homme, il est donné de participer d’une façon que Dieu seul connaît à la Pâque du Christ » (Gaudium et Spes 32 Lumen Gentium 21).
La parabole nous montre que dans l’amour que donnons aux pauvres et aux souffrants autour de nous, il y a une expérience de la grâce de Pâque (qui signifie passage en hébreu) qui se joue pour tout homme.
C’est un lieu de décision pour ou contre Dieu, pour ou contre le Christ qui s’est identifié à tout homme sur la croix et tout particulièrement aux rejetés et aux souffrants.
Et pourtant bien peu savent cela et en ont conscience. En d’autres termes, une multitude sur la terre ne connaît pas le Christ explicitement parce qu’ils n’en ont pas entendu parler ou mal, mais chacun fait la rencontre du Christ dans les pauvres sans pouvoir pour autant l’identifier,
le reconnaître et le nommer.
Toute action envers les pauvres et les souffrants de toutes sortes (matériels, psychiques, spirituels) est une action et une décision envers le Christ et c’est là que se joue un « christianisme anonyme » (sans pouvoir nommer Jésus). Ce qui veut dire que des non-Chrétiens auront le Royaume en héritage, autant que des chrétiens et peuvent être appelés « les bénis de son Père » !
C’est parmi des hommes de toutes races, de toutes cultures, de toutes religions qu’il se vit déjà au jour le jour quelque chose du Royaume. Nous savons bien que nous n’avons pas le monopole de l’amour, mais il n’est pas mauvais de nous l’entendre dire !
C’est une espérance immense pour le Salut de tout homme.
Et en même temps, cela peut poser la question de l’utilité de l’annonce de l’Évangile si l’on peut être sauvé sans connaître explicitement le Christ. La réponse tient dans la joie immense de connaître dès maintenant le visage du Christ et de pouvoir vivre notre vie dans sa présence. Cette joie, si nous en avons fait l’expérience, nous ne pouvons pas la garder pour nous. « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours. » GE 1 pape françois.
Les chrétiens n’ont pas le monopole de l’Amour, mais ils connaissent le visage de l’Amour dans le Christ et ils le contemplent et ils reçoivent la mission en ce monde d’être prêtre, prophète et Roi, c’est-à-dire de le célébrer, de l’annoncer et de faire régner l’amour du Christ.
Les brebis et les chèvres, les bons et les mauvais
Attention, nous sommes tous des deux côtés des bons et des mauvais aux différents moments de notre vie. Jésus nous invite à une conversion pour nous orienter plus radicalement pour Lui et ceci dans l’évangile de Matthieu juste avant d’entrer dans le récit de la passion.
Prions :
Seigneur touche mes yeux pour que je te reconnaisse quand tu frappes à la porte de ma vie pour des frères et sœurs autour de moi qui sont dans le besoin et qui appelle de ma part un amour en acte.
Viens me réveiller pour que je ne dorme pas alors que toi l’époux d’amour tu veux dès maintenant me ressusciter c’est-à-dire m’ouvrir davantage à ta vie dans l’Amour.
Amen.
Liturgie à domicile
le service de pastorale liturgique et sacramentelle vous propose chaque semaine une messe à vivre chez soi en famille... Une très belle proposition pour faire participer chaque personne du foyer.
A quoi sert la quête ?
La quête est avant tout un geste liturgique qui consiste en une offrande faite au cours de la messe par les fidèles.
Par l’offrande de la quête, tous les fidèles s’associent au don que Jésus-Christ a fait de sa vie et qui est célébré dans l’eucharistie ;
prière et quête sont deux formes de participation concrètes à la messe.
La plupart des quêtes du dimanche restent propriété de la paroisse et servent à couvrir ses dépenses (chauffage, personnel, entretien, activités…). Certains dimanches, la quête est réservée à un emploi spécial :
contribution à des activités spécifiques, œuvres caritatives…
La quête est, avec le denier de l’Église le casuel et les offrandes de messes, l’une des principales ressources d’un diocèse.
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