Bonjour à tous,
Deuxième journée Synodale : Samedi 30 janvier 2021!
La rencontre personnelle du Christ


La deuxième journée du Synode est organisée sur le thème Rencontre personnelle du Christ. Lors de cette journée, une vidéo pédagogique sera projetée en visioconférence. L’ambition de ce film est d’aider chacun d’entre nous à réfléchir à travers une méthode éprouvée sur sa vie et à discerner son histoire sainte, son histoire avec Jésus.
Beaucoup d’entre nous pensent peut-être ne pas avoir fait cette rencontre… Venez aussi ! Nous aurons besoin de vous et peut-être découvrirez vous comment Dieu agit autrement dans votre vie.
Programmation de la journée du 30 janvier 2021
Samedi 30 janvier 2021, de 10h à 12h00 :
Visioconférence (Zoom) pour ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas se retrouver en paroisse l’après-midi.
Les participants pourront rejoindre la conférence via un lien Zoom depuis chez eux.
Samedi 30 janvier 2021, après-midi à 14h00 dans l'église de Pithiviers et Nibelle :
Projection de la vidéo et partages en petit groupe en présentiel en respectant les consignes sanitaires.
Une assistance zoom pour vous aider à vous connecter vous sera proposée samedi 23 janvier de 10 h à 12h
, d'autres renseignements dans la semaine prochaine
S’appuyant sur l'Évangile du jour (Jn 1, 35-42), le Pape narre la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples. La scène se déroule au bord du fleuve du Jourdain, le lendemain du baptême de Jésus. C'est le même Jean-Baptiste qui désigne le Messie à deux des disciples par ces mots: «Voici l'Agneau de Dieu!» (v. 36). Et ces deux-là, se fiant au témoignage du Baptiste, suivaient Jésus. Lui le remarque et demande: «Que cherchez-vous?», et eux l’interroge: «Maître, où habitez-vous?» (v. 38).
La lumière de Dieu explose en eux
Jésus ne répond pas: «J'habite à Capharnaüm ou à Nazareth», mais dit: «Venez et vous verrez» (v. 39). Ce n'est pas une carte de visite, mais une invitation à une rencontre, relève le Saint-Père, poursuivant: «Il n'est pas difficile de les imaginer assis, lui posant des questions et surtout l'écoutant, sentant leur cœur se réchauffer au fur et à mesure que le Maître parle.
Ils ressentent la beauté des mots qui répondent à leur plus grande espérance. Et soudain, ils découvrent que, le soir tombant autour d'eux, la lumière que seul Dieu peut donner explose en eux».
Chaque rencontre authentique avec Jésus reste dans la mémoire vie; elle n'est jamais oubliée, assure François.
«On oublie beaucoup de rencontres, mais la vraie rencontre avec Jésus reste toujours. Et ces nombreuses années plus tard, ils ne pouvaient pas oublier cette rencontre si heureuse, si pleine, qui avait changé leur vie.»
Quand ils partent et reviennent vers leurs frères, cette joie, cette lumière déborde donc de leur cœur comme un fleuve en crue, ajoute l’évêque de Rome. L'un de ces deux disciples, André, dit alors à son frère Simon- que Jésus appellera Pierre-
«Nous avons trouvé le Messie» (v. 41).
Dieu appelle à la vie, à la foi
Et le Pape de proposer de s’arrêter un instant sur cette expérience de rencontre avec le Christ «qui nous appelle à être avec lui».
«Chaque appel de Dieu est une initiative de son amour. C'est toujours Lui qui prend l'initiative. Dieu appelle à la vie, il appelle à la foi, et il appelle à un état de vie particulier», en déduit le Souverain pontife.
Le premier appel de Dieu est à la vie, par lequel il nous constitue en tant que personnes; c'est un appel individuel, car Dieu ne fait pas les choses en série, observe François.
Ensuite, Dieu nous appelle à la foi et à faire partie de sa famille, en tant qu'enfants de Dieu, complète-t-il.
Et enfin, Dieu nous appelle à un état de vie particulier: à nous donner nous-mêmes dans le mariage, le sacerdoce ou la vie consacrée, affirme le Pape, convenant que ce sont là des manières différentes de réaliser «le plan que Dieu a pour chacun de nous», qui est toujours «un projet d'amour».
«Dieu appelle toujours. Et la plus grande joie de chaque croyant est de répondre à cet appel, de s'offrir tout entier au service de Dieu et de ses frères et sœurs», remarque le Successeur de Pierre.
L’appel de Dieu peut venir de mille façons
Et le Pape d’expliquer que face à l'appel du Seigneur, «qui peut nous parvenir de mille façons, même à travers des personnes et des événements, aussi bien heureux que tristes», notre attitude peut parfois être celle du refus, «parce qu'elle nous semble en contraste avec nos aspirations; ou de la peur, parce que nous la considérons trop exigeante et inconfortable».
L'on dit: «Oh je n'y arriverai pas, mieux vaut ne pas y arriver, mieux vaut une vie plus tranquille... Dieu me voilà».
Mais l'appel de Dieu est l'amour, et nous n'y répondons que par l'amour, relève le Pape, développant:
«Au début, il y a une rencontre, ou plutôt, il y a la rencontre avec Jésus, qui nous parle du Père, il nous fait connaître son amour.
Et puis le désir de le communiquer aux personnes que nous aimons surgit spontanément en nous aussi:
‘’J'ai rencontré l'Amour’’, ‘’J'ai trouvé le sens de ma vie’’. En un mot: ‘’J'ai trouvé Dieu’’.»
«Que la Vierge Marie nous aide à faire de notre vie un chant de louange à Dieu, en réponse à son appel et dans l'accomplissement humble et joyeux de sa volonté», a conclu le Souverain pontife, ajoutant en improvisant:
«Mais n'oublions pas ceci: chacun de nous, dans sa vie, a eu un moment où Dieu s'est rendu présent plus fortement, avec un appel.
Souvenons-nous en. Revenons à ce moment, afin que le souvenir de ce moment nous renouvelle toujours dans notre rencontre avec Jésus.»
TÉMOIGNAGE DE JEAN-MARC
« J’étais très en colère contre Dieu »
A 20 ans, Jean-Marc perd sa mère brutalement. Ce choc le remplit de colère et de révolte contre Dieu. Il trouve en effet la situation parfaitement injuste.
Lorsque j’avais 20 ans, ma maman est décédée tragiquement. Cela a été très brutal. Je n’ai pas compris ce qui se passait et très vite, une énorme colère est montée de mon cœur vis-à-vis de Dieu. Je trouvais cette mort tellement injuste ! Ma maman qui était si engagée pour Dieu et toutes ses œuvres était décédée en laissant trois orphelins et un veuf. De plus, elle était morte le jour des 13 ans de mon petite frère !… Ma sœur, elle, n’avait que 10 ans. Ma profonde colère s’étendait aux prêtres et à toute l’Église. Aussi, j’ai cessé toute pratique et j’ai commencé à partir dans toutes sortes de dérives dont je ne parvenais plus à sortir.
Et puis, dans le cadre de mes études, j’ai rencontré Cécile. Elle était catholique, engagée, elle aimait Dieu. Avec une infinie délicatesse, elle est venue régulièrement m’interroger. Elle me demandait pourquoi j’étais en colère, elle me parlait de l’amitié avec le Christ, et combien c’était important pour elle.
Séance tenante ce prêtre s’est rendu disponible et m’a écouté longuement
Un dimanche, je suis parti en Bourgogne sur un coup de tête : je partais retrouver le prêtre qui avait célébré les obsèques de ma mère et qui vivait dans un monastère. Je ne l’avais pas prévenu de ma venue. Séance tenante, ce prêtre a tout abandonné et m’a accompagné dans une très longue promenade et il m’a écouté. Je lui ai dit ma colère, mon incompréhension, ma violence à l’égard de Dieu et ma vie triste, stérile et moche. Je lui ai aussi confié la joie que j’avais d’être avec Cécile. Après m’avoir longuement écouté, ce prêtre m’a proposé de me confesser. Je ne m’étais pas confessé depuis des années. Cela a duré très longtemps. J’ai beaucoup pleuré. J’avais l’impression qu’au ciel, ma maman disait : « Mon fils était mort et il a retrouvé la vie. Mon fils était perdu et il est retrouvé ! »
J’ai retrouvé la joie
Je suis reparti en voiture vers Paris tout serein. Un poids énorme était tombé de mes épaules. Je l’avais laissé là-bas, en Bourgogne. J’étais dans la joie.
Avec Cécile, je suis revenu à la pratique religieuse. C’était une foi d’adulte, une amitié avec Dieu.
J’aime à dire que j’ai retrouvé l’amour divin par l’amour humain.
Cécile a fait preuve d’une infinie délicatesse et miséricorde pour m’aider à retrouver le chemin de Dieu.
Messe dominicales
Les samedis : Nibelle , Puiseaux à 16h30
Les dimanches : Pithiviers, Malesherbes, Sermaises à 11 h
Messe de semaine
Les mercredis: Malesherbes à 16h
les vendredis : Pithiviers à 16h30
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